Une cinquantaine de personnes ont assisté, le 12 février 2014, à la conférence "Saint Vaast d'Equiqueville, autour des fortifications allemandes, 1942-1944".
Trois intervenants ont présenté des PowerPoints, aussi intéressants les uns que les autres, à un auditoire très attentif.
C'est d'abord Anne-Sophie Diologent qui a effectué "un inventaire du patrimoine bâti" pour le compte du Pays Dieppois territoire de Caux, qui nous a présenté un aperçu de son travail . Vous trouverez deux photos (1 et 2) qui illustrent son travail.
Ensuite Philippe Chéron, ingénieur d'études au Conseil Régional de Haute Normandie, a justifié le choix de Saint Vaast dans le dispositif allemand de la 245 éme division d'infanterie commandée par le général Sanders: distance par rapport à la côte, présence d'une ligne ferroviaire, accès routier satisfaisant....
Il a évoqué le bombardement du château le 19 mai 1944, en soirée, par l'escadrille de Robin Mc Nair; le général Sanders avait quitté le château depuis plusieurs jours.(photo 4)
Ensuite Philippe Chéron a décrit en détail le bunker le plus remarquable de la commune, qui était le PC de commandement situé près du château, bunker unique d'après les spécialistes.Nous avons pu apprécier les plans et les reconstitutions éffectués par Anaïs Heranval, architecte (photos 5 et 6)
Enfin la troisième partie a été présentée par l'association dieppoise "Je me souviens". Cette association a pour but de commémorer et d'entretenir les liens qui unissent Dieppe et le Canada.
Ils ont recensé les ouvrages allemands présents sur notre territoire et insisté sur l'importance de la concentration des lignes téléphoniques comme le montre un document, propriété de l'association BELFRA (photo 3). En plus du poste de commandement, évoqué par Philippe Chéron, ils ont relevé la présence de 3 abris SK(sonderkonstruktion: photo 7) , de 2 abris wellblech ( abris tôle métro: photo 8), une infirmerie, une cuve à eau.
Pour terminer, certains témoins de cette époque ont fait part de leurs souvenirs , notamment de la construction de l'infirmerie, du bombardement du château et de l'arrivée des libérateurs canadiens, le 1 septembre 1944 (photo 9)